Livres des éditions de la Lieutenance
Livres des éditions de la Lieutenance
80 ans après la seconde Guerre Mondiale, l'Occupation reste un sujet fortement présent à l'esprit des Français, qu'ils l'aient ou non vécue. Pierre Boiteau nous propose de découvrir quelle était la vie quotidienne des habitants d'une petite ville française au cours de cette période, à travers l'histoire de Honfleur et de son canton de 1939 à 1945, dont voici le premier tome.
L'image très documentée qu'il nous en donne, à l'issue d'un vaste travail de recherche, est certes géographiquement située, mais elle pourrait aussi correspondre à ce qui s'est passé un peu partout dans notre pays. Familles engoissées par le sort d'un parent prisonnier en Allemagne; contraintes dues à la présence de l'occupant; difficutés croissantes pour se nourrir, se vêtir, travailler, se chauffer: ce sont des choses que tous les français ont alors connues. Certains révèlent une nature héroïque, d'autres un comportement de collaborateurs, et beaucoup endurent avec patience les momemnts difficiles. On voit aussi que pendant les années noires, la vie continue : la lecture, les loisirs, le sport, les études sont soumis à d'étroites obligations mais n'ont pas disparu.
Vie quotidienne, opinion publique, comportements politiques: en étudiant tous les aspects de Honfleur et de son canton sous l'occupation, l'auteur accomplit une analyse extrêmement détaillée, apportant une contribution certaine à la connaissance de cette période qui a si forement marquée notre mémoire et notre histoire.
Depuis plus de 80 ans aujourd'hui, les débats sur la période de l'Occupation se sont focalisés sur les comportements politiques des Français, entre résistance et collaboration. A travers l'exemple de Honfleur et de sa région, Pierre Boiteau nous présente les différents itinéraires empruntés par les hommes et les femmes qui ont choisi d'opposer un refus à l'ordre allemand. Il nous introduit aussi dans le monde assez trouble et très troublant des collaborations, minoritaires, certes, mais présentes malgré tout... Si le tableau qui en résulte apparaît très contrasté, il n'en demeure pas moins que toutes les nuances nécessaires et souhaitables ont été apportées pour rendre compte de ces questions éminaments sensibles.
Il fallait aussi retracer l'histoire d'une population exaspérée par les contraintes croissantes de la guerre et de l'occupation, dans l'attente de plus en plus fébrile du jour le plus fort, celui qui devait se lever le matin du 6 juin 1944 sur un monde privé de liberté depuis longtemps. Mais le feu de joie de la libération ne pouvait se concevoir sans le feu des passions. Aussi, l'auteur a-t-il accordé toute leur place à des aspects aussi capitaux la répression ennemie face aux ultimes assuauts de la Résistance et l'épuration, ou plutôt les épurations, qui eurent pour conséquence de désigner des "moutons noirs" afin de purifier la communauté...
Enfin le retour à la vie démocratique et la renaissance d'une vie politique locale inaugurent une période de reconstruction qui laisse derrière elle les débris de temps révolus, et de nombreux souvenirs aussi...
Par la réflexion qu'il amenée sur une des périodes les plus traumatisantes de notre histoire, l'auteur n'a pas cherché autre chose que promouvoir à sa façon une nouvelle forme d'humanisme. Il s'agit même d'un des fils directeurs de son travail. Voilà pourquoi sa démarche n'aura pas été vaine si le lecteur sait y reconnaître ses propres aspirations....
Cet ouvrage propose aux Honfleurais de souche ou d'adoption comme aux touristes, aux amateurs de langage, d'histoire, de culture normande une promenade étymologique qui les mènera des ruelles médiévales du centre-ville aux lotissements modernes du Québec, et du Maudit bout au quartier de la Liberté.
L'auteur, agrégé de l'universtité et docteur en linguistique,renouvelle et élargit notre connaissance de l'étymologie de nombreux odonymes (noms de voies) car, d'une part bon nombre d'étymologies admises au XIXe siècle ne le sont plus aujourd'hui, grâce en en particulier aux avancées de la dialectologie et de l'onomastique (étude des noms propres) qui permettent de remettre en question différentes explications que le temps a invalidée et, d'autre part, l'espace Honfleurais s'est agrandi par l'urbanisation de zones rurales périphériques et par l'intégration de nouveaux territoires jadis situés dans les communes limitrophes (celle de Vasouy absorbée en 1973 ou des portions de celles de Gonneville ou de la Rivière-Saint-Sauveur) et les noms qu'ils contiennent appartiennent désormais à son patrimoine, demandant un commentaire approprié.
"Un jour(...) un petit noyau d'hommes au mâle courage, dont l'honneur et la probité furent la devise, pensèrent qu'ils pouvaient fonder une société capable de venir au secours de leurs frères malheureux. Les résultats furent magnifiques. La misère avec son tristecortège, ne parut plus au foyer du pêcheur, une nouvelle providence veilleit sur lui, l'assistant dans ses besoins, et cette providence, c'est cette institution qu'on appelle la Société de Notre-Dame- de Grâce"
C'est dans ces termes enthousiastes que le président Lefranc retraçait en 1875 les origines de la Société de Secours Mutuels et de Retraites des marins de Honfleur et de Berville-sur-Mer, créée en 1861 et dissoute en 1989 pour devenir la Société des Marins de Honfleur.
Prolongement du pélerinage à la chapelle Notre-Dame de Grâce, la Fête des Marins de Honfleur s'est imposée depuis plus d'un siècle et demi comme une manifestation typique et pittoresque, soumises aux vicissitudes de l'Histoire comme de la Météo! C'est un moment de communion des Honfleurais autour de leurs racines maritimes et portuaires, associant la tradition et la fête, le sacré et le profane, l'hommage et le recueillement.
Ce petit ex-voto littéraire sous forme de bateau-bouteille lancé au fil des mots recèle mille images, colorées et vivantes; d'une fête riche et complexe, en hommage aux marins pêcheurs, ces héros de l'ordianire au rôle historique fondateur.
Il fut un homme d'honneur... et d'humour, mais aussi et surtout un grand artiste au sens plein du terme.
pardessus tout peintre (élève d'Eugène Boudin et d'Alexandre Dubourg), mais également architecte, maître-verrier, écrivain, journaliste, auteur dramatique, régionaliste, fondateur et animateur d'une école de marins, d'une société d'ethnographie et d'art populaire, d'une école de dessin, conservateur de musée, musicien.., il a fait partie de celles et de ceux auxquels Honfleur doit sa réputation et l'émotion qu'elle continue de susciter.
L'Ex-voto est la forme d'art sacré populaire le plus visible et la plus ancienne. Elle tépoigne au fil du temps non seulement de la vie et de la mort des hommes mais aussi du mystère de leur relation avec l'au-delà, l'indicible.
Cette étude sur les Ex-voto de Notre Dame de Grâce n'avait encore jamais été réalisée alors qu'aucun lieu de culte du Ponant (côtes occidentales de la France) ne réunit un ensemble de pièces aussi variées du XVIIIe au XIXe siècle. Elle touche à la fois à l'histoire, à l'esthétique et à l'anthropologie.
L'auteure, diplômée des Hautes Etudes en Sciences Sociales et titulaire d'un DEA en esthétique à La Sorbonne, s'attache à déchiffrer le sens des mises en scènes dramatiques et des symboles qui y figurent, à pénétrer les secrets de ces représentations à la fois naÏves et mystérieuses en fonction des objectifs des commanditaires selon que ces ex-voto sont gratulatoires, proprtiatoires, commémoratifs ou surérogatoires.
S'il fallait accompagner son nom d'un mot, ce serait Honfleur. Comme les pêcheurs sur leurs voiles, elle portait le sigle HO dans son coeur.
Lucie delarue-Mardrus fut un rêve et demeure une énigme. Elle doutait du sens de la vie et admirait ses splendeurs; elle souhaitat la mort et la rejetait; elle ne croyait pas en Dieu et l'appelait au secours; elle ne voulut pas donner la vie mais créa mille personnages dans ses romans; égérie d'une époque brillante et folle, ses écrits les plus lus s'adressaient à un large public populaire.
La dernière des Six petites filles fut non seulement poëte, romancière,peintre et sculpteur, journaliste, historienne, mais aussi un être passionné, souffrant, saphique et sulfureux.
On continue de s'interroger sur la personnalité énigmatique d'Erik satie, le compositeur des Gymnopédies et des Morceaux en forme de poire, le maître de la chapelle des Rose+Croix et le précurseur de Dada, l'amateur de parapluies qui vivait habillé de façon impécable dans une maison capharnaüm, où il écrivait des textes "à ne pas lire" et inventait la musique "à ne pas écouter".
En mettant en lumière, à la suite d'une enquête de plusieurs années, l'imporatnce que sa ville natale d'Honfleur- propice à l'éclosion de figures excentriques - a eu pour sa formation et dans son oeuvre, ce petit livre lève un coin du voile et permet de mieux connaître Satie à travers Honfleur et, aussi, de connaître Honfleur grâce à Satie.
Cinq itinéraires de découverte sont proposés dans ce guide: le quartier de l'Enclos, le faubourg Sainte-Catherine,l'avant-port et le faubourg Saint-Léonard, de la rue de la République au Mont-Joli, au plateau de Grâce et à l'estuaire.
On peut enchaîner à loisir plusieurs promenades au gré du temps dont on dispose, commencer au hasard, par l'un des cinq circuits de visite, car chacun débute là où finit le précédent...
Les itinéraires proposés ont été conçus en fonction de plusieurs objectifs : élargir le périmètre dans lequel s'inscrivent en général les visites de la ville; aider à restituer dans le temps et dans l'espace les étapes et les logiques de mise en forme des rues et des quartiers, ainsi que leur évolution jusqu'à leur physionomie actuelle; guider le regard et les pas de la manière la plus directe possible.
Ces cinq promenades permettent de mieux comprendre les "sortilèges" par lesquels Honfleur envoûte sans pour autant rompre le charme.
Livre bilingue Français-Anglais
D'une ancienne famille honfleuraise, Danielle Lelièvre est titulaire d'une licence de lettres modernes, a été directrice de l'Office de Tourisme de Honfleur de 1991 à 2001 et guide conférencière des Villes et des Pays d'Art et d'Histoire.
Avec de telles richesses, nos mères et nos grands mères ont élaboré un cuisine originale, sans cesse renouvelée.